Les premières années

En 1952, dans la petite ville de Sainte Anne de Bellevue (Québec) au Canada, naquit un garçon pour qui peindre deviendra une raison de vivre. Un père chanteur et une mère artisane éveillent, chez Daniel enfant, l’élément privilégié qui suscitera en lui ce goût des arts.
 Il fréquente très tôt le milieu artistique. Le piano, l’orgue, le saxophone ainsi que la clarinette deviennent ses compagnons de jeux quotidiens. Puis il découvre le dessin.
Durant ses études musicales, ses feuilles de musique se transforment en ébauches qui serviront pas la suite aux premiers essais avec le médium de l’huile.
Plus tard, nous le retrouvons inscrit à des cours de dessin industriel où il acquiert une certaine discipline.

 

L’apprentissage

Autodidacte, Daniel feuillette les livres d’art et visite les galeries afin de définir son orientation. Attiré par les couleurs, il étudie les grands maîtres et découvre les grands paysages québécois.

Il choisit un guide et s’inscrit à des cours. Durant une année entière, il travaille à assimiler les conseils de son professeur et à créer une palette de couleurs par laquelle il s’identifie encore aujourd’hui.

Lors d’un voyage à travers le Québec, il découvre la région de Charlevoix, ses paysages, ses couleurs et sa tranquillité puis, comme un coup de foudre, l’idylle commence.

 

L’évolution

Tout en conservant en emploi permanent, Daniel participe à plusieurs ateliers de peinture dans cette région et se lie d’amitié avec des peintres amants de la nature et paysagistes. Ceci lui permet de peaufiner son style et cet endroit devient au fil des ans, son paradis où il exprime sa passion pour la peinture.

Ses tableaux évoquent sa fascination pour les grands espaces. Dans son œuvre, ombres et lumières, maisons dansantes et ciels tiraillés s’imposent comme un poème qui chante tout l’amour que l’artiste voue à ce coin de pays.

En 1990 Daniel suit des cours pour perfectionner son dessin et sillonne Charlevoix afin de parfaire sa palette si colorée. On le retrouve parcourant les routes ici et là, errant dans ce beau jardin du Québec, à la recherche d’un détail ou d’une scène qu’il brossera d’un trait vigoureux.

Son coup de brosse rend bien l’éclat des villages, de l’église, des maisons, et l’ensemble des teintes font bien ressentir ces belles lumières qui s’étirent paresseusement au fond des vallées.

 

Vers la maturité

Daniel a longtemps recherché un endroit à l’image de la vie qu’il se construisait intérieurement. Il quitte son emploi pour se consacrer entièrement à sa passion et il adopte Charlevoix.  ce beau coin de pays au même moment s’empare de lui jalousement.

Si on lui demande la saison qu’il préfère, le peintre nous répond tout simplement qu’il suffit de regarder et il y a toujours un sujet à découvrir.

Possédant cet esprit de l’être libre, il s’évade totalement dès que le temps le lui permet. Nous avons de grandes chances de le retrouver sur une route secondaire ou dans un champ, concentré sur une toile.

Daniel croit en sa passion et non seulement il y croit mais s’abreuve de ce feu sacré qui réchauffe le cœur à la vue de cette immensité, qui lui tend les bras.

Perdu dans la nature et bercé par la brise, il court vers ce coin isolé et mû par une passion soudaine, il arrache à son coffre les pinceaux nécessaires et plonge dans les couleurs toute l’énergie pour retenir pendant l’éternité ce qu’il voit ce qu’il ressent.

Sentiment de liberté : Oh! Liberté… cette immensité si bien conçue par l’être, comme il est bon de la dire, de la crier et de l’immortaliser.

Lorsque Daniel, l’artiste, se penche sur un croquis et entrevoit la toile, il conçoit par l’imagination la gamme des couleurs et se sent happé par le mysticisme d’un souvenir.

Puis, en se retirant dans un monde féerique, il attaque avec fébrilité l’image de son rêve. Passionné dans l’exécution et si heureux de peindre, Daniel ne perçoit plus le temps qui coule, et il plonge dans un monde de joie.

Combien de fois s’est-il arrêté à contempler un mirage sur l’eau, mirage contournant ces fameux caps de Charlevoix, ou s’est-il empressé de regarder un soleil levant ou couchant afin de capter l’harmonie des nuances?

L’immensité dans ses toiles se ressent et la puissance de ses ciels rappelle la majesté des montagnes. Ces tableaux reflètent sa passion pour la peinture et cette terre du Québec est devenue pour Daniel un lieu chéri ou il poursuit sa démarche vers la maturité et l’excellence.

 

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Dernière mise à jour le 26 février 2008

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